ArDO: Yes we want Lebanon to be the Switzerland of the East and Beirut the Paris of the East
 

Le Judas

  Elie-Cédrick Achkar

080422

Je fus le petit enfant qui grandit sous l’harmonie des histoires héroïques de son papa durant la période de guerre. Et pour la plupart de ma postérité, nous avons vécu dans le monde imaginaire des légendes écrites de valeurs, de chevaleries et de courages ; par l’ensemble des martyres qui répondirent à l’appel du salut.

                      Je vécus dans une patrie en deuil constant. Celle qui ne cesse d’évoquer le rêve de la réalité concrète, de tout un peuple avide de liberté, prospérité, sur le seuil d’une souveraineté absolue.

                      Les années passèrent, et je me demandais sur la raison du pouvoir qui jaillit du peuple des cèdres, les villageois des montagnes rudes, ma raison d’être. Oui, je le dis et je l’affirme ; ceux là sont la raison de mon existence. Ils écrirent leurs paragraphes de volonté par des lettres de sang, que malheureusement plusieurs, les utilisent de nos jours ; rédigées en encre sur un papier, afin de calmer l’euphorie d’une insolence assoiffée.

                      Je crains décrire ma perception le jour où je vis la face qui m’était cachée, celle à qui j’avais cédé la raison, et rendis le poids de toute une destinée. La déception, la trahison, ou tout simplement la rage de l’être.

                      La réconciliation est inévitable entre l’agresseur et la victime. Mais cela doit se faire entre les personnes, après que le temps ait guérit les blessures de la mère qui pleure son fils parmi les photos de son adolescence, celles d’une femme qui cherche un amour évanoui, ou celles d’un enfant qui regarde le sourire d’un  père ou d’une mère, mais ne le voit jamais.

                      La faussée qui sépare la masse des politiciens devient de plus en plus profonde. Ils sont en train de se coudre un contour qui revit l’espérance de garder leur statu dans un gouvernement de vautours, perchés sur un tronc, au milieu du désert, et attendent la mort certaine de la proie.

                         La concorde qui doit se forger, se désigne par un état susceptible ; de un, elle se fait dans un temps de paix, de deux, entre les belligérants en question, et de trois, en des circonstances d’entente ; et jamais dans un cadre de pénitence.

Les gens n’ont jamais été des moutons de panurges, et la personne est intitulée à un minimum de respect, et non pas a des actes machiavéliques, plutôt égoïstes sans la moindre perception du présent malheureux, dans une phase finale d’une mutation forcée.

Se libérant d’un passé amer, je voudrais bien croire que le pourquoi des chrétiens qui sont chassé de Gaza, aujourd’hui, est assez étayé. Mais bien sur qu’il ne l’est pas.

La guerre n’a, dans la moindre perception, été la trajectoire a prendre, surtout depuis des heures assez bouillonnantes. Mais le fait d’effacer les moments de fiertés, de libertés, et de bravoures, par une paresse asservissante, trempant un esprit qui crève se libérer, dans une marre d’outrage, sous un poids assez mesquin d’amour propre ; n’est qu’un crime contre l’homme, un acte de traître.

Papa, maman, mon frère, chère sœur, mon enfant, dormez bien, ne vous en faite pas. Le rêve du Liban y est là et le restera. Les chiens aboient et la caravane passe.                    

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